UNE ENTRÉE REMARQUÉE DANS L’ÈRE E+C- !

Une surface de 5 000 m² prête à accueillir plus de 200 collaborateurs du groupe dans un bâtiment à énergie positive : tel est le projet. Au 1er trimestre 2019, Cougnaud Construction inaugurera ainsi ses nouveaux bureaux. « Cette opération se veut être une vitrine de nos capacités d’innovation », commente Christophe Cougnaud, l’un des dirigeants de l’entreprise. Ces futurs bureaux sont en effet réalisés selon le procédé constructif industrialisé développé par le Groupe Cougnaud depuis plus de 40 ans.

Anticiper l’avenir

Sélectionné par l’Ademe dans le cadre de l’expérimentation « Énergie positive et réduction Carbone », ce futur bâtiment contribuera à la définition du cadre de la nouvelle réglementation environnementale à venir (RE 2020). Il a donc l’ambition d’atteindre un haut niveau de performance, qui passera par un bilan Bepos E3 et un bilan carbone C1. Une prouesse rendue possible grâce aux hautes capacités thermiques de la construction et à l’intégration de 500 m² de panneaux photovoltaïques mais aussi de murs à ossatures bois (quatre fois plus performants que des façades conventionnelles).

Mixer les matériaux

Car c’est bien là tout l’art de Cougnaud : savoir mixer les qualités intrinsèques des matériaux (l’acier pour la structure, le béton pour les planchers et le bois pour les murs), afin de tirer le meilleur parti de chacun. Et finalement, un bâtiment vertueux, fabriqué « hors site », construit en seulement 8 mois, préfigurant l’avenir. « En rachetant Guillet Production en 2015, nous avons pu intégrer le bois à nos produits et ainsi ajouter une corde à notre arc, en faisant un pas de plus vers le bas carbone. Bien sûr, nous allons continuer dans cette voie en travaillant désormais sur de nouvelles solutions béton bas carbone qui seront commercialisées l’année prochaine… »
En 2019, Cougnaud entrera définitivement dans une nouvelle ère !

UN BÂTIMENT CONNECTÉ

Connecté aux enjeux de demain, le futur siège social de l’entreprise est conçu selon une démarche de Smart Building. Les nouveaux bureaux Cougnaud permettront ainsi de superviser et piloter l’ensemble des éléments techniques à distance, d’améliorer le confort des occupants, de fournir des services dédiés et, bien sûr, de réduire les consommations (gestion des pics par délestage, comptage intelligent par zone, autoconsommation des énergies photovoltaïques).

lemoniteur.fr

LES BÂTIMENTS PUBLICS NEUFS DEVRONT ETRE EXEMPLAIRES A PARTIR DE SEPTEMBRE 2017

L’exemplarité de l’Etat et des collectivités territoriales en matière de construction va gagner en performance à compter du 1er septembre 2017. L’arrêté fixant les exigences à respecter est paru le 19 avril. Il conditionne ainsi l’entrée en vigueur du décret de décembre 2016 qui encadre cette exemplarité.

Prise en main de l’ACV carbone
Ces textes sont pris en application de la loi de transition énergétique d’août 2015. Ils visent à construire « à chaque fois que possible » des bâtiments exemplaires, sous maîtrise d’ouvrage publique (Etat, établissements publics, collectivités), conciliant sobriété énergétique, énergies renouvelables, équipements performants et faible empreinte carbone.

Ces nouveaux bâtiments devront ainsi présenter des émissions de gaz à effet de serre inférieures à un seuil sur l’ensemble de leur cycle de vie (construction et exploitation du bâtiment). L’arrêté, publié le 19 avril, exige de respecter le seuil Carbone 1 ou Carbone 2 du référentiel Energie+Carbone-. Ce référentiel définit les seuils par type de construction (maison individuelle ou collectif, résidentiel ou tertiaire). Il est actuellement expérimenté dans le but de préparer la prochaine réglementation thermique et environnementale des bâtiments neufs à l’horizon 2018-2020.

Le niveau Carbone 1 se veut accessible à tous les modes constructifs et vecteurs énergétiques ainsi qu’aux opérations qui font l’objet de multiples contraintes (zone sismique, nature du sol…). Le niveau Carbone 2 vise à valoriser les opérations les plus performantes : il nécessite un travail renforcé de réduction de l’empreinte carbone des matériaux et équipements mis en oeuvre, ainsi que celui des consommations énergétiques du bâtiment. « Le niveau carbone 1 du label Energie+Carbone- correspond au parc de construction actuel. C’est un seuil qui n’est pas représentatif d’une démarche carbone car il n’impose pas d’effort, mais simplement un état des lieux en réalisant une analyse du cycle de vie », expliquait Hélène Genin, déléguée générale de l’association BBCA à Actu-environnement en février dernier.

Une empreinte environnementale limitée
Ces bâtiments devront aussi respecter deux des trois critères suivants : soit valoriser les déchets de chantier pour la construction (hors déchets de terrassement) à plus de 50% de la masse totale des déchets générés ; soit utiliser des produits et matériaux de construction étiquetés A+ au regard de leurs émissions en composés organiques volatils prévus par l’arrêté du 19 avril 2011 ; soit recourir à un taux minimum de matériaux biosourcés qui correspond au niveau 1 du label « bâtiments biosourcés » : 18 kg/m² de surface de plancher.

Une performance énergétique renforcée
Pour être exemplaire en matière de performance énergétique, les bâtiments publics neufs devront être à énergie positive (Bepos). Pour cela, ils devront atteindre le niveau Energie 3 ou Energie 4 du label E+C-. Ils auront des consommations d’énergie limitées et recourront « de façon significative » aux énergies renouvelables (EnR). « L’objectif est ainsi de tendre vers l’équilibre entre les consommations d’énergie non renouvelables et la quantité d’énergie renouvelable exportée sur l’ensemble des consommations du bâtiment », soulignent les ministères de l’Environnement et du Logement. A titre d’exemple, pour le résidentiel, ce niveau vise une réduction de 20% des consommations d’énergie non renouvelable et un recours à 20 kWh (kilowattheures) par m2 par an aux EnR. « Pour un immeuble collectif, cela revient à dédier 50% de sa toiture à la production d’électricité renouvelable », selon les ministères.

Un bonus de constructibilité
Si les nouveaux bâtiments publics répondent à ces exigences, ils pourront bénéficier d’un bonus de constructibilité de 30%. Autrement dit, les collectivités qui le souhaitent pourront octroyer des permis de construire de plus grande superficie. Ainsi, le bonus est octroyé si le bâtiment atteint le niveau Carbone 2 et Energie 3, s’il respecte le taux de matériaux biosourcés et d’étiquetage des produits de construction ou si la quantité de déchets de chantier à valoriser est d’au moins 40%.

Florence Roussel, journaliste Rédactrice en Chef
actu-environnement.com

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