NOVABUILD VISITE LES NOUVEAUX BUREAUX

Novabuild, rassemble les professionnels de la construction des Pays de La Loire, engagés pour la transition numérique, énergétique et environnementale.

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COUGNAUD S’ENGAGE AVEC LA FRENCH FAB

La French Fab est l’étendard de l’industrie française en mouvement. C’est le signe de ralliement d’un collectif : le maillot de l’équipe de France de l’Industrie.

La French Fab incarne les entreprises et sites industriels situés en France qui se reconnaissent dans la volonté de développer l’industrie française, adhèrent aux concepts et valeurs de La French Fab et veulent en porter les couleurs.

COUGNAUD S’ENGAGE

En tant qu’entreprise ou site industriel, membre de La French Fab, je place au cœur de mes priorités :

  • L’innovation comme levier de développement de mes activités.
  • La modernisation de mes moyens de production comme de mes modèles d’affaires, notamment par le numérique.
  • L’adaptation de l’organisation du travail aux nouvelles pratiques et la formation aux nouvelles compétences.
  • La performance écologique et environnementale de mes modes de production comme de mes produits.

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LE DÉFI DE LA NEUTRALITÉ CARBONE

D’où vient votre réflexion publiée dans XPAir (Batiactu groupe) sur la neutralité carbone des bâtiments et cette trajectoire que vous imaginez pour l’atteindre en 2050 ?

Jean-Christophe Visier : Le point clef est l’Accord de Paris qui dit que, si l’on veut arriver à maintenir la hausse des températures à +2 °C maximum d’ici à la fin du siècle, alors il existe une quantité limitée de carbone qui nous reste à émettre avant d’être obligés de stopper toute émission non compensée par absorption ensuite. Et cette échéance n’est pas très lointaine, d’où la nécessité d’un basculement vers la neutralité carbone. Le monde du bâtiment et de l’immobilier se mobilise et de nombreux acteurs travaillent déjà sur le sujet, notamment des Foncières, pour obtenir des financements et convaincre leurs investisseurs, des ingénieurs ou des architectes. Mais que faire de concret ? Il faut se donner un schéma pédagogique simple, pour aider à penser les choses ensemble. Une chose est sûre : les solutions s’articulent autour de quatre voies complémentaires : sobriété, efficacité, énergies décarbonées et stockage du CO2.

Après les bâtiments BBC où c’est la performance énergétique qui était visée, voilà l’expérimentation E+C- qui souhaite la combiner à la réduction de l’empreinte carbone. Mais n’est-ce pas antinomique puisque en isolant davantage ou en adoptant des solutions de stockage d’énergie, on utilise plus de matière

Jean-Christophe Visier : L’analyse de l’empreinte carbone des produits doit toujours se faire sur leur cycle de vie. En isolant un bâtiment vous émettrez plus de carbone à la construction et lors de la déconstruction mais vous en économiserez en exploitation. Le bilan sera souvent très positif. Des calculs sur des projets E+C- montrent que l’empreinte carbone de la construction varie de 650 à 1.050 kg eqCO2/m² selon les solutions constructives employées. Grâce à l’emploi de matériaux biosourcés, il est possible de stocker une partie de ces émissions, stocker environ 180 kg eqCO2/m² est aujourd’hui réaliste. On peut donc compenser de l’ordre d’un cinquième des émissions, ce qui est encourageant. Mais cela montre aussi que la neutralité carbone nécessite plus. Le stockage dans les forêts françaises, d’environ 1 tonne/habitant, correspond à moins de 10 % de l’empreinte carbone des Français. Là encore, nous sommes loin de la neutralité. Pour aller plus loin il va falloir multiplier les approches : re-végétalisation des surfaces artificialisées, re-carbonatation du béton, voire captage actif du CO2 par exemple grâce à des micro-algues qui traiteraient les effluents d’un bâtiment et seraient ensuite utilisées comme matière première d’autres filières industrielles. L’idée c’est de réabsorber le gaz carbonique qui a été sorti du sol avec les carburants fossiles. Il y a un vrai sujet qui émerge aujourd’hui autour du stockage carbone, nous sommes loin d’avoir exploré les différentes voies sur ce sujet, c’est une voie de recherche.

Et au-delà du carbone ?

Jean-Christophe Visier : L’enjeu environnemental, en ce qui concerne les matériaux, ne se limite pas au sujet du changement climatique. Une analyse intégrant les matières rares utilisées et les déchets produits est également importante pour avoir une vision globale. Un des défis va être de passer à une économie circulaire. Pour les panneaux photovoltaïques par exemple, lorsqu’on les démontera en fin de vie, ils deviendront une source de matières. On rentre dans l’idée qu’à l’avenir les ressources viendront moins des mines et davantage de la récupération. Les filières se mettent en place, cette transition est en cours. Une fois que l’impact environnemental sera pris en compte, cela poussera la production vers des procédés plus vertueux. L’économie circulaire se fera à trois niveaux : via le recyclage des matériaux (acier, aluminium, verre, plastiques…), via le réemploi des composants (briques, tuiles ou poutrelles d’un bâtiment par exemple), et enfin à l’échelle d’un bâtiment dans son ensemble. Un édifice pourra avoir plusieurs usages successifs et il faudra réfléchir à faire « muter » les bâtiments plutôt qu’à les détruire. D’où peut-être une orientation vers des constructions « mutables », « évolutives », « modulaires », « démontables », à l’image de ce qui sera fait pour le futur village olympique de Paris 2024. C’est en tout cas dans le sens de l’Histoire du bâtiment durable tel que nous le montre l’exemple des bâtiments haussmanniens.

La conception de bâtiments neufs à très faible empreinte carbone est une chose, mais que faire pour l’immense parc existant ? Vous évoquez diverses pistes comme un changement d’indicateur pour exprimer l’intensité carbone par personne et non plus par m².

Jean-Christophe Visier : Le premier défi pour l’existant c’est sa rénovation. Mais il faut également penser à l’usage. Prenons l’exemple d’une famille de quatre personnes vivant dans une maison de 100 m², les parents et deux enfants. Un jour, c’est bien normal, les enfants grandissent et s’en vont. Les émissions au mètre carré de ce logement vont donc baisser, puisque les consommations d’électricité et d’eau chaude sanitaire diminueront. Mais pour autant, cette maison est-elle devenue plus performante ? Non, car les deux personnes qui sont parties sont logées ailleurs. En regardant le bilan des émissions par personne, la performance s’est donc, au contraire, dégradée. Or, la population française vieillit et les familles sont désormais plus petites. Il faudrait construire beaucoup si demain les gens veulent tous conserver des maisons familiales. Plutôt que de garder une grande maison certains n’auraient-il pas envie de se déplacer vers les centres villes en prenant un appartement certes plus petit mais gagner en confort ? Historiquement, le rapport surface/personne n’a cessé de croître, et cela a réduit fortement l’impact des gains énergétiques réalisés. Aujourd’hui le phénomène se tasse et la nouvelle génération est peut-être plus ouverte à certaines évolutions comme la flexibilité, l’économie du partage, les échanges de services ou le télétravail. Ce sont des tendances sociétales qui obligent à repenser intelligemment l’usage des logements et des bureaux. La sobriété ne doit pas être punitive, le défi est d’amener plus de qualité plutôt que plus de quantité. Cela aura du sens à la fois sur le plan environnemental, et sur le plan du service rendu. L’enjeu c’est d’associer plaisir et vertu.

batiactu.com

LES NOUVEAUX BUREAUX DU GROUPE

Cougnaud, en tant qu’acteur du secteur de la construction, s’est engagé à s’adapter, à dépasser les anciennes conventions, à être plus inventif, plus efficace, plus responsable, pour anticiper les besoins de demain.

Les collaborateurs du Groupe s’investissent ainsi au quotidien pour concevoir et construire des espaces de vie et de travail responsables s’adaptant aux modes de vie et d’organisation de leurs clients.

Porté par cet engagement, Cougnaud a initié la construction de nouveaux bureaux pour répondre à un double enjeu, le premier, offrir plus de confort et bien-être à ses collaborateurs en les impliquant dans la conception du projet puis, le second, mettre en lumière un concentré de son savoir-faire et de ses innovations (bâtiment connecté, BIM, mixité des matériaux bois, acier, béton) […]

LA FUTURE RÉGLEMENTATION ENVIRONNEMENTALE

Nous avons demandé à Gilles Guyot de l’agence POUGET Consultants, spécialisée dans la construction durable, d’esquisser les grandes lignes (critères, appellations, calendrier, avantages…) de ce qui se profile dans les mois à venir comme à l’horizon 2020.

Avons-nous déjà une idée du contenu de la prochaine norme sur les bâtiments neufs ?
Les grandes lignes en ont été données à l’été 2016 avec le lancement du label E+C- (Énergie Carbone), ainsi que l’expérimentation des bâtiments à Énergie Positive (BEPOS) et Réduction Carbone. Ces deux démarches parallèles et complémentaires ont un même objectif : préparer la future Réglementation Énergétique et Environnementale du bâtiment, en impliquant tous les acteurs pour ne laisser personne sur la touche.

Pour quand est-elle prévue ?
Personne n’est aujourd’hui capable de donner une date précise mais si l’on se base sur les directives nationales et européennes, on peut tabler sur une entrée en vigueur progressive à partir de 2018 en vue d’une généralisation en 2020.
Par ailleurs, plus d’un an semble nécessaire pour que la période d’expérimentation du labelE+Csoit efficace. Les pouvoirs publics l’ont bien compris et vont s’octroyer ce laps de temps pour mettre en place correctement cette étape réglementaire historique. Quoi qu’il en soit à ce jour, tout maître d’ouvrage (public, privé, territoire, collectivité…) volontaire peut participer à l’expérimentation (1ère mondiale).

Quid de la RBR 2020 dont on entend beaucoup parler ?
RBR signifie Réflexion Bâtiment Responsable, et non pas Réglementation Bâtiment Responsable comme cela est souvent interprété. Cette précision est importante car elle signifie que la RBR 2020 ne pilote pas la mise en place de la future réglementation.
Il s’agit en effet d’un groupe de réflexion issu du Plan Bâtiment Durable, qui a pour ambition de diffuser l’information, alimenter les réflexions, faire le lien entre les différents acteurs et les pouvoirs publics.
La prochaine réglementation RE 2018 ou RE 2020 commandée par les pouvoirs publics, sera en fait le fruit du travail réalisé par les associations HQE-France GBC, Effinergie et BBCA qui ont façonné ensemble le cadre technique du label E+C- depuis plusieurs mois.

Quelles sont donc les grandes lignes du label E+ C- ?
L’enjeu est assez clair : généraliser les bâtiments à énergie positive et à faible empreinte carbone, à travers l’analyse du bâtiment tout au long de son cycle de vie (ACV), le recours aux énergies renouvelables (EnR*) et la production d’électricité sur place.
Tous les bâtiments neufs soumis à la réglementation, devront répondre à ces nouvelles exigences définies dans un arrêté ministériel paru en octobre 2016. Elles concerneront 4 catégories de bâtiments (maisons individuelles, immeubles collectifs, bureaux, autres bâtiments) et comprendront 4 niveaux « Énergie » et 2 niveaux « Carbone » possibles pour chacune d’entre elles.

Comment ces différents critères seront calculés ?
La RT 2012 s’appuie aujourd’hui sur le coefficient « Bbio » (besoins bioclimatiques) pour exprimer la qualité de conception du bâtiment (compacité, orientation, apports solaires, étanchéité à l’air…) et sur le coefficient « Cep » pour estimer les consommations d’énergie primaire des 5 usages réglementaires (chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire, éclairage, auxiliaires électriques).
Ces deux pré-requis seront conservés et serviront de base à l’indicateur Bilan BEPOS qui fera le bilan entre les énergies consommées d’origine non-renouvelable et les énergies produites -consommées et/ou exportées- d’origine renouvelable.
Ce calcul incite à produire de l’électricité sur place (essentiellement par le biais de panneaux photovoltaïques) pour la consommer directement.

Et concernant les cibles « Carbone » ?
Le nouvel indicateur « Carbone » est une vraie révolution dans la conception des bâtiments. Jusqu’à présent, seuls les bâtiments faisant l’objet d’une certification environnementale (HQE, BREEAM…) le prenaient en considération.
À partir de 2018, toutes les constructions neuves soumises à la réglementation, devront s’y conformer. Alors mieux vaut ne pas attendre le dernier moment pour évaluer son empreinte carbone ! Elle traduit la qualité environnementale d’un bâtiment sur tout son cycle de vie : depuis le choix des matériaux de construction, en passant par le chantier jusqu’à sa fin de vie (estimée à 50 ans).
Cette analyse tend également à valoriser les matériaux recyclables et le fonctionnement en économie circulaire.

Quel sera le principal avantage accordé par ce label et la future réglementation qui en découlera ?
Il n’y aura, a priori, pas d’avantage fiscal mais aller chercher un label ou participer à l’expérimentation, c’est préparer le futur pour ne pas subir les choses lorsque la réglementation rentrera en application dans 1 à 2 ans.
En dehors du label E+C-, il existe tout de même un mécanisme proposé par les pouvoirs publics : un bonus de constructibilité pouvant aller jusqu’à 30 % sous certaines conditions (atteinte d’un certain niveau de performance énergétique et/ou environnementale).

* EnR : énergies renouvelables

Interview extrait de C_La Revue#2 « Construire responsable : les acteurs publics peuvent montrer la voie »

TALENTS INPI 2017

Le Groupe Cougnaud s’est vu décerner le Label « TALENTS INPI PAYS DE LA LOIRE 2017 ». Cette distinction confirme la forte activité des équipes Cougnaud dans le domaine de la valorisation des innovations.

« Être Talent INPI, c’est conduire des stratégies de valorisation de ses innovations. C’est oser transformer ses projets en succès ».

inpi.fr

LES BÂTIMENTS PUBLICS NEUFS DEVRONT ETRE EXEMPLAIRES A PARTIR DE SEPTEMBRE 2017

L’exemplarité de l’Etat et des collectivités territoriales en matière de construction va gagner en performance à compter du 1er septembre 2017. L’arrêté fixant les exigences à respecter est paru le 19 avril. Il conditionne ainsi l’entrée en vigueur du décret de décembre 2016 qui encadre cette exemplarité.

Prise en main de l’ACV carbone
Ces textes sont pris en application de la loi de transition énergétique d’août 2015. Ils visent à construire « à chaque fois que possible » des bâtiments exemplaires, sous maîtrise d’ouvrage publique (Etat, établissements publics, collectivités), conciliant sobriété énergétique, énergies renouvelables, équipements performants et faible empreinte carbone.

Ces nouveaux bâtiments devront ainsi présenter des émissions de gaz à effet de serre inférieures à un seuil sur l’ensemble de leur cycle de vie (construction et exploitation du bâtiment). L’arrêté, publié le 19 avril, exige de respecter le seuil Carbone 1 ou Carbone 2 du référentiel Energie+Carbone-. Ce référentiel définit les seuils par type de construction (maison individuelle ou collectif, résidentiel ou tertiaire). Il est actuellement expérimenté dans le but de préparer la prochaine réglementation thermique et environnementale des bâtiments neufs à l’horizon 2018-2020.

Le niveau Carbone 1 se veut accessible à tous les modes constructifs et vecteurs énergétiques ainsi qu’aux opérations qui font l’objet de multiples contraintes (zone sismique, nature du sol…). Le niveau Carbone 2 vise à valoriser les opérations les plus performantes : il nécessite un travail renforcé de réduction de l’empreinte carbone des matériaux et équipements mis en oeuvre, ainsi que celui des consommations énergétiques du bâtiment. « Le niveau carbone 1 du label Energie+Carbone- correspond au parc de construction actuel. C’est un seuil qui n’est pas représentatif d’une démarche carbone car il n’impose pas d’effort, mais simplement un état des lieux en réalisant une analyse du cycle de vie », expliquait Hélène Genin, déléguée générale de l’association BBCA à Actu-environnement en février dernier.

Une empreinte environnementale limitée
Ces bâtiments devront aussi respecter deux des trois critères suivants : soit valoriser les déchets de chantier pour la construction (hors déchets de terrassement) à plus de 50% de la masse totale des déchets générés ; soit utiliser des produits et matériaux de construction étiquetés A+ au regard de leurs émissions en composés organiques volatils prévus par l’arrêté du 19 avril 2011 ; soit recourir à un taux minimum de matériaux biosourcés qui correspond au niveau 1 du label « bâtiments biosourcés » : 18 kg/m² de surface de plancher.

Une performance énergétique renforcée
Pour être exemplaire en matière de performance énergétique, les bâtiments publics neufs devront être à énergie positive (Bepos). Pour cela, ils devront atteindre le niveau Energie 3 ou Energie 4 du label E+C-. Ils auront des consommations d’énergie limitées et recourront « de façon significative » aux énergies renouvelables (EnR). « L’objectif est ainsi de tendre vers l’équilibre entre les consommations d’énergie non renouvelables et la quantité d’énergie renouvelable exportée sur l’ensemble des consommations du bâtiment », soulignent les ministères de l’Environnement et du Logement. A titre d’exemple, pour le résidentiel, ce niveau vise une réduction de 20% des consommations d’énergie non renouvelable et un recours à 20 kWh (kilowattheures) par m2 par an aux EnR. « Pour un immeuble collectif, cela revient à dédier 50% de sa toiture à la production d’électricité renouvelable », selon les ministères.

Un bonus de constructibilité
Si les nouveaux bâtiments publics répondent à ces exigences, ils pourront bénéficier d’un bonus de constructibilité de 30%. Autrement dit, les collectivités qui le souhaitent pourront octroyer des permis de construire de plus grande superficie. Ainsi, le bonus est octroyé si le bâtiment atteint le niveau Carbone 2 et Energie 3, s’il respecte le taux de matériaux biosourcés et d’étiquetage des produits de construction ou si la quantité de déchets de chantier à valoriser est d’au moins 40%.

Florence Roussel, journaliste Rédactrice en Chef
actu-environnement.com

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